L’écoconception permet d’aller au-delà des idées reçues en ce qui concerne l’aspect “écologique” des produits manufacturés. Découvrez 6 conseils pour réduire l’impact environnemental de vos pièces plastiques grâce à l’écoconception.
L’optimisation topologique consiste à concevoir des pièces en utilisant le minimum de matière première. Ainsi, si l’on compare 2 pièces à fonction et durée de vie équivalentes, celle contenant le moins de matière première aura l’impact environnemental le plus faible.
De manière générale, l’allègement des matériaux est un enjeu du développement durable, principalement dans le transport, lorsque la consommation de carburant et les niveaux d’émissions atmosphériques (CO2, particules, NOx, etc.) sont directement liés au poids des véhicules.
L’un des enjeux de l’écoconception est l’augmentation de la durée de vie totale des produits, car plus un produit dure longtemps, plus on repousse le moment de sa fin de vie. Aussi, les pièces plastiques qui entrent dans la composition de nos produits du quotidien devront être de plus en plus conçues pour durer.
Voici plusieurs pistes pour augmenter la durée de vie totale :
Lutter contre l’obsolescence programmée La lutte contre le gaspillage et l’obsolescence programmée sont des objectifs de la loi AGEC. À compter du 1er janvier 2024, certains équipements devront même afficher un indice de réparabilité, incluant de nouveaux critères comme la fiabilité ou la robustesse. |
L’écoconception est une démarche globale qui nécessite de prendre en compte l’ensemble des étapes de la vie du produit. Aussi, l’impact de la fabrication des pièces plastiques composant un produit peut parfois s’avérer négligeable devant celui de la phase d’usage.
Exemple : Écoconception d’un distributeur de savon
Dans le cas de produits utilisant un consommable (distributeurs de savon par exemple), c’est souvent le consommable utilisé, ou son emballage, qui est responsable de la majorité de l’impact pendant la vie du produit, pas les composants en plastique entrant dans la conception.
Exemple : Écoconception d’un rasoir
L’utilisation d’un rasoir à main, jetable ou non, est généralement plus impactante que la fabrication du rasoir en lui-même, car elle fait intervenir différents consommables :
Dans le cas des rasoirs électriques, le plastique représente une faible part de l'impact par rapport aux pièces métalliques, électriques et à la consommation d'énergie.
Plus une matière plastique est recyclée, plus son impact environnemental diminue. Par conséquent, il est impératif de faciliter le recyclage des produits en fin de vie. Il y a plusieurs leviers pour améliorer la recyclabilité des matières plastiques :
Le cercle vertueux de l’écoconception Plus il y a d’objets éco conçus moins il y a de mélanges de matière, plus le recyclage est simple ! |
Choisir une matière première “meilleure pour l’environnement” est plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, avant d’être “écologique”, le matériau doit répondre aux exigences techniques du CDC :
Les matériaux appelés BIOplastiques sont loin d’être aussi écologiques que leur nom le laisse penser, voici pourquoi :
Les plastiques biosourcés : pas “écologiques” s’ils sont issus de cultures agricoles (canne à sucre pour le polypropylène biosourcé). En revanche, les biosourcés de deuxième génération, conçus à partir de résidus végétaux, le sont beaucoup plus.
Les plastiques “biodégradables” : ces plastiques sont controversés, car ils ont une image “écologique“ trompeuse. En effet, s’ils peuvent être dégradés dans des conditions de compostage industriel, le compostage domestique est à exclure, tout comme le rejet dans la nature. Par ailleurs, ces plastiques ont également tendance à perturber les filières de recyclage.
Il n’y a pas de matériau miracle : il faut penser “au-delà du matériau”, car souvent c’est l’optimisation du design de la pièce qui permet de réduire l’impact environnemental. |
Utiliser des matières plastiques recyclées (MPR) pour concevoir ses produits est le moyen le plus efficace de réduire sensiblement l’impact de l’étape de fabrication. Des quotas d’incorporation de MPR sont d’ailleurs prévus par la loi AGEC.
Enfin, pour réduire l’impact de vos produits contenant des pièces plastiques, tournez-vous vers un plasturgiste impliqué du point de vue environnemental, c’est-à-dire :
Anvi Plasturgie répond à l’ensemble de ces critères, n’hésitez pas à nous contacter pour l’écoconception de vos produits plastiques.